Chez Africa Sport Club, nous aimons à nous ériger en défenseur du football continental, envers et contre tout. Mais que répondre aux détracteurs du football africain déjà peu avares en articles critiques ou en posts moqueurs sur les réseaux sociaux, à la suite de la prestation des formations Marocaine et Egyptienne ?
Yaoundé a été témoin d’une parodie de football, la pire expression du football africain avec des Egyptiens cherchant à jouer la montre sur le moindre choc, un gardien restant couché après chaque prise de balle pendant plusieurs minutes. Et que dire de la fin de match. Avec le gardien Egyptien Mohamed Abougabal (El Shenawy étant blessé) ne souhaitant pas sortir malgré sa blessure mais perdant du temps à se faire soigner (de la 77ème minute jusqu’à la fin du temps règlementaire, le jeu a été arrêté environ 10 minutes).
L’arbitrage est à pointer du doigt. Pas de coup de sifflet douteux, au contraire de ce côté la prestation du corps arbitrale a été honorable cependant le manque d’autorité de l’arbitre Sénégalais Monsieur Maguette Ndiaye a porté préjudice à la bonne tenue de la rencontre. L’agressivité palpable des Egyptiens, non sanctionnée pendant une bonne partie de la rencontre ainsi que le manque de temps additionnel accordé malgré les pertes de temps des hommes de Carlos Queiroz ont rendu cette rencontre hachée, voire impossible à suivre à défaut d’être supporter Marocain ou Egyptien.
Venons-en au football proposé par les Lions de l’Atlas. Ouvrir le score tôt, c’est bien. Jouer avec intensité sur la totalité de la rencontre, c’est mieux. En effet le collectif marocain a été victime de son succès s’il en est, scorant dès la cinquième minute sur pénalty (Boufal) et se mettant automatiquement à opter pour la gestion. Or les Egyptiens ont accéléré au fur et à mesure de la rencontre, montant en puissance et fournissant beaucoup d’agressivité sur les duels et empêchant les Marocains de sortir de leur surface avec un bloc haut et compact. Un visage différent aurait dû être montré en seconde période par les hommes de coach Vahid, mais il n’en fut rien. Festival de longs ballons en direction des attaquants, très peu de jeu au sol, des couloirs très mal exploités.
Mohamed Salah à la 53ème minute et Trézéguet pendant la prolongation puniront le manque d’ambition et d’agressivité des marocains.
Les coéquipiers de Salah se présenteront en demi finale face au pays hôte, le Cameroun.
Egypte 2-1 Maroc
